Le parc Vauban, dessiné par Barillet-Deschamps en 1862 avait pour vocation d’inviter la nature dans la ville. Cette nature, dominée par l’homme était soignée, délicate et proposait des compositions ordonnées et des floraisons variées. A cette nature factice et luxueuse Barillet-Deschamps, à l’instar de ces confrères, avait adjoint l’artifice. 

Ainsi, grotte, rivière, lac, cascade sont autant d’éléments artificiels qui ponctuent cette composition dans laquelle nature et artifice cohabitent à part égale. 

Le diagnostic historique a permis de déterminer un état de référence et de mettre en avant l’importance de la Deule dans le fonctionnement du réseau hydraulique. 

L’étude paysagère a mis en lumière une permanence dans le temps des principales structures paysagères du jardin Vauban. 

On retrouve encore aujourd’hui:

- le dessin des allées - le cheminement de la rivière

- la présence des lisières - la présence des arbres remarquables

- la grotte cascade

Cependant, si la structure initiale est bien présente, son évolution liée au patrimoine vivant, n’a pas fait l’objet d’une gestion globale à l’échelle du jardin. Ceci se retrouve particulièrement au niveau de la rotonde, pivot du jardin mais aussi des bosquets et des lisières. Ainsi, le jardin s’est appauvri au fil du temps et la composition initiale est plus difficilement lisible.

L’objectif de ce plan de gestion était de pérenniser la composition tout en intégrant les nouveaux usages et les enjeux écologiques actuels.